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Tous les endeuillés passent par un processus lent, douloureux mais qui permet à terme d'accepter la disparition. Appelé « travail de deuil », celui-ci se déroule en quatre paliers de durée variable. Les phases varient dans le temps, d'un individu à l'autre. Pour autant, il n'existe pas de solutions toutes faites pour accélérer le processus, ou éradiquer la douleur. Mieux vaut au contraire accepter de la vivre. Pour sortir du deuil, sans jamais oublier la mémoire du défunt, chaque humain, selon sa personnalité, à son rythme et à sa façon, traverse ces étapes : le choc, puis la colère et la culpabilité, ensuite la dépression et enfin l'acceptation :

 

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L'annonce d'un décès provoque d'abord un état de sidération où les émotions semblent absentes. Cette anesthésie protège en fait contre la violence de l'impact. Hébété, abattu, on ne peut croire la nouvelle...

 

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Plus le choc disparaît, plus la douleur surgit, sous forme, d'abord de colère et souvent de culpabilité. Cependant, on conteste encore la réalité, on se révolte. Retournant le ressentiment contre soi, on se sent coupable, en proie aux remords.

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L'étape la plus importante : troubles de l'appétit, insomnies, sentiment d'abandon, de solitude et de manque, repli sur soi, perte de l'attention et de la concentration humeur. Ces réactions parfois très violentes et pénibles à vivre pour l'endeuillé comme son entourage, sont cependant normales. Ne jamais hésiter à se faire aider par un médecin, un psychothérapeute, un groupe de parole...

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La période de détachement, d'acceptation fataliste qui débouche sur la reconstruction. Le souvenir mélancolique remplace le manque, on se résigne enfin et peu à peu, retrouve le goût de vivre... À ce stade, on retrouve peu à peu un sens à sa vie et on réinvestit son énergie dans ses projets et vers l'extérieur. Si ces étapes s'observent chez de nombreux individus, chacun dispose néanmoins de ses propres spécificités face au deuil et à la fin de vie, liées à ses propres expériences, son ressenti, son lien avec le défunt, ses valeurs spirituelles. En ce sens, il relève d'un cheminement intime et singulier : de même que chacun est unique, sa façon de traverser le deuil l'est tout autant.

 LE CHOC 

 LA COLERE ET LA CULPABILITÉ 

 LA DÉPRESSION 

 L'ACCEPTATION 

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